La France et le gouvernement MACRON déroulent le tapis rouge à l’une des dictatures les plus anciennes du monde : LES GNASSINGBE DU TOGO

Une forte délégation du gouvernement togolais avec à sa tête Faure GNASSINGBE est actuellement en visite d’Etat en FRANCE. Le collectif TogoDebout et toute la communauté togolaise de France, sont consternés par cette manifestation d’une relation coupable de plus de 50 ans avec une dictature dynastique, clanique et sanguinaire.

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Eyadema GNASSINGBE a installé pendant 38 ans un pouvoir autocratique brutal, après avoir assassiné le seul président démocratiquement élu du TOGO : SYLVANUS OLYMPIO.

Son fils Faure GNASSINGBE a pris le pouvoir à sa suite en 2005, dans un bain de sang, et en violation totale de la constitution.

A la tête d’un état mafieux et corrompu, il n’a jamais organisé des élections équitables, libres et transparentes. Il est partie prenante dans une corruption active pour laquelle Vincent BOLLORÉ a plaidé coupable.

Par ce rappel, au président MACRON, à l’opinion française et internationale, TogoDebout tient à dénoncer vigoureusement cette réception.  Celle-ci entérine le contraire des principes et valeurs de la République Française. Elle encourage ainsi les autocrates et dictateurs, notamment en Afrique, qui réduisent leurs peuples à la misère, les exposent aux fléaux de notre temps et offrent pour seules alternatives à la jeunesse, l’immigration ou l’enrôlement dans les rangs du terrorisme ou du crime organisé, faute de perspectives.

Le collectif TogoDebout exhorte le président MACRON à porter partout en Afrique, comme ailleurs, les valeurs de liberté, d’égalité et fraternité. 

Togolais, que viennent les tyrans, ton cœur soupire vers la liberté.

TogoDebout jusqu’au bout …

Fait à Paris, le 9 Avril 2021

Pour TogoDebout,
Le coordinateur général
Karl GABA

TogoDebout dénonce l’arrestation arbitraire de Gérard Djossou et Brigitte Adjamagbo

TogoDebout dénonce l’arrestation arbitraire de Gérard Djossou et Brigitte Adjamagbo

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Les Togolais sont sous le choc de l’arrestation rocambolesque et arbitraire de deux responsables politiques M. Gérard Djossou et Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson de la Dynamique Monseigneur Kpodzro.

Malgré les multiples violations des droits de l’Homme qui ont émaillé les prétendues arrestations, ces agissements dignes du grand banditisme sont assumés par le procureur de la république d’un Etat failli.

TogoDebout dénonce vigoureusement ces violations manifestes du droit, dont l’objectif est d’accentuer l’oppression à laquelle le peuple togolais est soumis.

C’est aussi le lieu de rappeler que d’autres prisonniers politiques croupissent toujours dans les geôles de la dictature de Faure Gnassingbé.

TogoDebout s’élève vivement contre les harcèlements subis par les opposants politiques. Ceux-ci ont atteint un paroxysme depuis les dernières élections présidentielles frauduleuses du 22 février 2020.

Pour le Collectif TogoDebout, la fin de l’arbitraire au Togo et l’élargissement définitif des combattants de la liberté passent par le départ du pouvoir de Faure Gnassingbé. Le peuple togolais qui continue de souffrir sous le joug de la dictature du régime RPT-UNIR ne restera pas longtemps sans agir dans ce sens.

Togolais, que viennent les tyrans, ton cœur soupire vers la liberté.

TogoDebout jusqu’au bout …


Fait à Paris,
le 29 Novembre 2020
Pour TogoDebout,
Le coordinateur général

Karl GABA

Hommage à Jerry John RAWLINGS

TogoDebout présente ses plus vives condoléances à la famille de Jerry John Rawlings, à son pays le Ghana ainsi qu’à tous les Africains qui se reconnaissent dans ses idéaux et actions politiques. Tous ceux qui ont admiré le Président Rawlings perdent une figure historique majeure de la construction d’une Afrique démocratique et indépendante.

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Profondément attristé par la disparition de Jerry John Rawlings, TogoDebout tient à saluer la mémoire de celui qui fut un grand homme d’Etat mais a su, à la fois, rester un homme du peuple. Nous rendons hommage à un digne fils du Ghana, une figure exceptionnelle de l’histoire contemporaine de l’Afrique, une personnalité et une vie dans la lignée de celles de Lumumba, Sankara ou Mandela notamment.

Jeune patriote habité par une grande et noble vision d’avenir pour son pays, JJ Rawlings ne fut ni un idéologue, ni un intellectuel. Il n’était même pas officier supérieur de l’armée ghanéenne au moment où il prend le pouvoir en 1979. Le Capitaine de l’armée de l’air qu’il était ne s’était pas auto promu général d’armée.

Il a entériné les principes démocratiques, instauré un débat pluriel apaisé, installé des institutions fortes  et organisé des élections dont il est sorti victorieux en 1992 et 1996. La constitution de son pays interdisant un troisième mandat présidentiel, il ne tente pas de la modifier pour convenance personnelle. Il ne se maintient pas non plus au pouvoir ni par subterfuge, ni par la force. Il quitte simplement le pouvoir et mème une vie de simple citoyen ghanéen.

TogoDebout salue par ailleurs la lucidité et la capacité d’adaptation de JJ Rawlings. Le révolutionnaire intransigeant de la première heure a en effet su adhérer à un certain libéralisme et aux contraintes des plans d’ajustement structurel, âprement négociés toutefois, toujours dans l’intérêt supérieur de son pays.

La mémoire de JJ Rawlings reste toujours vivace pour les Africains, en particulier pour ceux de la zone CEDEAO. Ses idéaux et son action politique demeureront à jamais source d’inspiration et modèle d’engagement au service du peuple.

 

Fait à Paris, le 21 Novembre 2020
Pour TogoDebout, Le coordinateur général

Karl GABA

TogoDebout invite à la transcendance et à la rupture totale

COMMUNIQUÉ

TOGODEBOUT INVITE À LA TRANSCENDANCE ET À LA RUPTURE TOTALE

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La gouvernance de TogoDebout remercie le peuple togolais pour sa bravoure et sa détermination dans cette étape de sa lutte de libération contre le joug de la dictature des Gnassingbé. Grâce à  la  mobilisation et à la détermination des togolais, la perception et la prise en compte de la nature dictatoriale du régime des Gnassingbé s’imposent de plus en plus sur le plan international. C’est à chacun de nous d’estimer s’il a fait sa part.

Le processus qui conduit  à la libération du Togo doit avoir une vision, comme indiqué dans le mémorandum sur la sortie de crise de TogoDebout du 27 juillet 2018 : la transition politique.
Il nous faut construire les étapes suivantes sans perdre de vue cet objectif à atteindre. Nous devons rester politiques et engranger à chaque étape les éléments positifs et tirer également profit des échecs.

Les 60 années de l’indépendance et les circonstances politiques actuelles montrent que l’enjeu n’est pas de créer une autre opposition, mais d’empêcher qu’elle ne se dissolve. Pas d’imposer l’unicité coûte que coûte mais d’éviter les réactionnaires. Pas de réinventer le combat de l’Ablodé Gbadja mais de préserver le cadre dans lequel nous inscrivons nos différences de point de vue, nos débats, nos combats, et surtout nos points de convergence. Ne pas comprendre cela, c’est ignorer la nature perfide de la dictature des Gnassingbé ou opter, en toute conscience, pour la stratégie de la collaboration.

Les étapes nouvelles seront construites, basées sur des règles démocratiques, que tous  ensemble nous aurons mises en place. Nous devons rester ouverts mais déterminés et intransigeants.

Comment tracer la voie ?

Nous en sommes complètement partie prenante et nous devons être une force de proposition mais en même temps être en capacité d’être dans les rouages, dans l’action continue, sans ambitions personnelles. Nous ne serons animés que par des ambitions patriotiques, de justice et d’équité, pour une nouvelle indépendance de la mère patrie.

Alors et alors seulement chaque Togolais, partout où il sera, mettra fièrement et librement  son bulletin de vote pour le candidat de son cœur

Notre dernière sollicitation des forces démocratiques du 28 février 2020, bien qu’ayant été entendue tarde à se concrétiser, au travers de l’annonce et de la mise en place des organes de la transition. Cette œuvre cruciale oblige toutes les forces démocratiques, notamment les 3 principales que sont : la dynamique Monseigneur KPODZRO, l’ANC et le PNP.

TogoDebout exhorte chacun des mouvements politiques et tous les acteurs de la société civile à une transcendance personnelle et générale.

TogoDebout, porteur de l’ensemble des tendances démocratiques du TOGO, exige une concrétisation dans les jours à venir, des prémices de la transition et une feuille de route exhaustive inclusive, qui engage toutes les composantes de la nation.

Togolais viens ! Bâtissons la cité ! TogoDebout jusqu’au bout…

Paris le 27 avril 2020


Karl GABA

Coordinateur général TogoDebout

Lettre ouverte au Président Emmanuel MACRON

Excellence Monsieur Emmanuel MACRON
Président de la République française,

Votre discours du 27 février 2023 portant sur la prochaine politique africaine de la France invite à juste titre, à un « partenariat renouvelé » et confirme votre volonté de « bâtir des relations respectueuses, équilibrées et responsables » avec l’Afrique, « pour lutter ensemble sur des causes communes, défendre vos intérêts et aider les pays africains à réussir ». Nous nous en réjouissons.

Dans cette perspective, vous proposez de bâtir un nouveau modèle de partenariat militaire et vous avez choisi d’en discuter avec des Chefs d’Etats concernés. C’est, nous le pensons, le motif qui justifie votre prochaine rencontre avec le président du Togo.

Compte tenu du caractère particulier du régime togolais, nous, citoyens de ce pays, avons pris la liberté de vous adresser cette lettre ouverte afin de rappeler ce qui suit :

– En matière de respect des Droits Humains le Togo n’est pas un modèle. Les libertés individuelles et collectives sont perpétuellement violées. L’espace civique est restreint et il est aujourd’hui presqu’impossible aux organisations de la société civile de se réunir publiquement à Lomé et surtout à l’intérieur du pays.
– Concernant la liberté de presse, deux journalistes ont dû s’exiler depuis le 5 mars 2023 afin d’échapper à une condamnation et à un emprisonnement certain par une institution judiciaire devenue un outil de répression aux mains du régime. L’un d’entre eux se serait réfugié dans votre pays. Cette justice instrumentalisée est également utilisée pour faire taire les voix dissonantes et garantir l’impunité aux auteurs des crimes de sang et crimes économiques. A ce jour, de nombreux citoyens, femmes et hommes, sont détenus dans les geôles en raison de leurs opinions politiques.
– Toujours en matière des droits humains, des enfants ont été tués durant la période des turbulences de 2017 et 2018 lors des manifestations populaires organisées pour un changement de gouvernance et pour plus de démocratie. Jusqu’à ce jour, aucune enquête sérieuse n’a été ouverte pour identifier les auteurs de ces infanticides et les punir conformément à la loi. Au moment où nous vous écrivons, les corps de deux enfants assassinés en 2018 sont toujours à la morgue à Lomé et les familles attendent désespérément que justice leur soit rendue.
– En matière de crimes économiques, la corruption est systémique et obère les ambitions de développement de notre Nation : le cas de Bolloré avec le régime du Togo qui est pendant devant la justice française et plus récemment le rapport d’audit de la Cour des comptes démontrant de graves irrégularités dans la gestion des fonds alloués à la riposte contre la pandémie de la COVID-19 en sont des illustrations frappantes.

Excellence Monsieur le Président, nous n’allons pas nous étendre ici sur le versant sombre du régime du Togo car nous n’aurions pas assez d’encre pour relater tous les crimes dont il se rend coupable vis-à-vis de sa propre
Nation depuis des décennies.

Permettez-nous toutefois de vous rappeler que le Togo est le seul pays de la CEDEAO à n’avoir jamais fait l’expérience d’une alternance démocratique. Ceci est d’autant plus important à rappeler que dans votre discours, nous vous avons entendu dire clairement que la France est « un pays qui considère que les putschs militaires ne seront jamais une alternance démocratique ». Nous osons croire que vous n’ignorez pas comment en 2005, les forces armées du Togo se sont, encore une fois, immiscées dans les affaires politiques du pays en décidant, le soir du 5 février 2005 et contre toutes les dispositions légales et constitutionnelles de « confier » le pouvoir à l’un des fils du président décédé, en l’occurrence à l’actuel président Faure GNASSINGBE. Vous n’avez sans doute pas oublié les images des militaires s’enfuyant avec des urnes dérobées dans les bureaux de vote favorables à l’opposition togolaise lors de l’élection présidentielle de 2005 qui, malgré les mises en garde d’observateurs avertis, a été imposée par la CEDEAO dans un climat de tension extrême et de planification avérée de massacres qui ont finalement fait 500 morts selon le rapport d’établissement des faits élaboré par une commission d’enquête de l’ONU. Autant de crimes en toute impunité !

Aujourd’hui, les élections sont dites apaisées certes, mais sont-elles fiables et transparentes pour autant ? A l’évidence non. L’enrôlement électoral qui se déroule en ce moment même dans des conditions chaotiques prouve que le régime togolais n’en a pas fini avec les holdups électoraux. Notre pays Tog

Le Togo organise des élections cette année et à ce propos, nous nous réjouissons de savoir que la France tient à « clôturer un cycle marqué par la centralité de la question sécuritaire et militaire et la prééminence du
sécuritaire comme cadre de tout » et que cela ouvre la voie, nous l’espérons, à plus de regard sur la question des Droits Humains et de l’Etat de droit. Les défis de nos pays ne sont pas que « sécuritaires, climatiques et démographiques ». Ils sont aussi et surtout démocratiques.

Nous espérons que la France prendra garde à ne pas continuer à faire les frais du rejet qui frappe ces régimes séculaires qui ont trop longtemps bénéficié de son soutien actif : « le modèle d’intimité et d’imbrication avec
nos armées » ; cette politique nouvelle « a vocation à ne pas être simplement de gouvernement à gouvernement » ; la France « comptable du passé sans avoir encore totalement convaincu sur les contours de notre avenir commun » sont autant de réalités à prendre en considération dans vos rapports avec certains régimes dont la légitimité est fortement douteuse.

La France a un « destin lié avec le continent africain », c’est indéniable. « La terre africaine est une terre d’optimisme et de volontarisme » c’est aussi une réalité. C’est pourquoi, dans une vision prospective nous vous invitons à faire de la question de l’Etat de droit une valeur centrale dans la prochaine politique africaine de la France. Ainsi vous éviterez le piège de l’amalgame du rejet qui frappe ces régimes séculaires qui ont trop longtemps bénéficié du soutien de la France.

Respectueusement.

Ont signé :

  • Ekoué David DOSSEH – Chirurgien
  • Paul Dodji APEVON – Avocat au barreau du Togo
  • Kohan Kidékiyime BINAFAME – Technicien supérieur de presse écrite
  • Michel A. GOEH AKUE – Universitaire
  • Koffi Rodrigue AMEDONOU – Journaliste
  • Kokou AMEGAN – Avocat au barreau du Togo
  • Jean KISSI – Conseiller municipal
  • Kossivi Nicolas EDOH-SEMEGNON – Conseiller municipal
  • Essi NUTSUDZI – Défenseure des Droits Humains
  • Louis Rodolphe EFOE ATTIOGBE – Activiste des Droits Humains
  • Brigitte AMEGANVI – Chef d’entreprise, défenseure des Droits Humains
  • Michel M. KINVI – Sociologue consultant
  • Kanyi AMOUZOUGAH – Fonctionnaire à la DGFIP
  • Karl GABA – Consultant
  • Ekoué FOLI BEBE – Ingénieur
  • Joël K. AMOVIN – Universitaire
  • Alphonse LAWSON-HELLU – Economiste et analyste politique
  • Félix Ekué AYIKA – Consultant Sénior des Politiques Légales (LinkedIn)
  • Gaetan Gbati ZOUMARO, Directeur financier
  • Roger KEKEH, Sociologue
  • Wisdom DOHNANI, Informaticien
  • Tournons La Page – Togo
  • Synergie Togo
  • Collectif Togo Debout Europe