Bertin Bandiangou, symbole d’une jeunesse qui refuse de plier
Bertin a déjà affronté menaces, sanctions et convocations disciplinaires. En avril 2024, ils ont voulu le museler. Mais sa voix, loin de faiblir, a gagné en puissance, forçant l’université à reculer. Aujourd’hui, ils pensent qu’en l’emprisonnant, ils mettront fin à sa lutte. Pourtant, l’histoire l’a prouvé : on ne bâillonne pas une révolution.
Pourquoi Bertin reste-t-il debout ?
Parce qu’il refuse de plier. Parce qu’il sait que l’injustice ne se négocie pas : elle se combat. Son arrestation lors de la manifestation du 6 juin 2025 n’est pas un simple acte de répression, mais une manœuvre désespérée du régime de Faure Gnassingbé. Une ultime tentative pour briser la détermination d’un peuple qui refuse l’oppression.
Mais chaque fois que des menottes se referment sur les poignets d’un combattant, une flamme s’embrase dans le cœur de milliers d’autres. Ils ont voulu réduire au silence Aamron, ce rappeur dont les mots étaient des armes de liberté. Kidnappé, étouffé, ils ont cru pouvoir éteindre la révolte. Pourtant, le 6 juin, Bertin a marché. Sa canne, plus qu’un appui, était un symbole de défi. Il réclamait la libération d’Aamron, et celle de tout un peuple.
L’heure n’est plus à la peur, mais à la révolte
Nous n’attendrons pas. Nous ne supplierons pas. Nous exigeons la libération immédiate de Bertin, d’Aamron et de tous les prisonniers politiques du Togo.
Le peuple togolais ne sera plus spectateur de son oppression. Car si Bertin est debout, c’est que la jeunesse togolaise se lève aussi. Et lorsqu’une jeunesse se dresse, aucun régime ne peut l’éteindre.
Debout le Togo, debout pour ta liberté !
TogoDebout